La bulbe est arrondie et blanchätre; de sa surface inférieure sortent des radicules simples et nombreuses; sur les côtés naissent plusieurs cayeux ovales et pointus; de la partie supérieure s’élèvent quelques feuilles radicales, engainantes à leur base, linéaires, obtuses, courbées en forme de gouttière, relevées en dessous par une nervure saillante, glabres, un peu épaisses, légèrement glauques et de moitié environ plas courtes que les hampes; celles-ci sortent d’entre les feuilles, et s’élèvent à 4–6 décimètres de hauteur; elles sont nues, cylindriques, et sortent successivement d’une même bulbe.
Les fleurs sont au nombre de 7–16, disposées en ombelle droite, portées sur des pédicelles grèles, longs de 3 centimètres; ces fleurs sont un peu roses avant leur développement, puis blanches et marquées de lignes roses; elles exhallent un parfum agréable; à la base des pédicelles, on ne trouve aucune des lanières membraneuses qu’on observe dans plusieurs aulx; mais ils sortent tous d’une spathe à deux valves membraneuses, pointues, de moitié au moins plas courtes que les pédicelles.
L’enveloppe des organes sexuels est à six lanières profondes, ouvertes, ovales-oblongues, obtuses, traversées par une nervure longitadinale et longues de 10–13 millimètres: devant chacune d’elles est une étamine droite, et dont la longueur ne dépasse pas 7–8 millimètres. Le filament est plane, blanc, sim-ple, pointa; l’anthère est ovale, d’un pourpre fonce; le pollen est jaune. Ces six étamines sont distinctes, mais rapprochées en forme de cylindre autour du pistil; celui-ci est composé d’un ovaire à six sillons et d’un vert foncé, d’un style droit subsistant après la fécondation, et d’un stigmate en tête à trois lobes peu distincts.
Le fruit est une capsule à trois angles, à trois loges, à trois valves de couleur pale, de consistance demi-membraneuse, et chargées chacune d’une cloison longitudinale sur leur face intérieure: dans chaque loge on trouve, à l’époque de la floraison, plusieurs graines placées sur deus séries et attachées à l’angle interne; a l’époque de la maturité, on ne trouve ordinairement dans chaque loge qu’une seule graine noirâtre, oblongue et anguleuse.
L’Ail parfumé est caltivé depuis longtemps au Jardin des Plantes et chez M. Cels: on ignore quel est exactement son pays natal, mais on soupeonne quil est originaire d’Afrique. ♃.
Il fleurit à la fin du printemps et au commencement de l’été. On le multiplie de cayeux.
On doit distinguer avec soin, dans le genre des Anlx, l’odeur que répandent les fleurs d’avec celle qu’eshalent les feuilles, surtout lorsqu’elles sont froissées; la première est souvent agréable, comme dans les Alliun odorum, moschatum, ramosum, subhirsatum de Linné, l’Allum odoratissimom de Desfontaines, et l’Allum suaveolens de Jacquin, qui parait être le même que l’Allium ericetaram de Thore: Todeur des feuilles est au contraire toujours plus ou moins fétide, et a été désignée par le nom d’Alliacée; elle se retrouve dans plusieurs crucilères, telles que l’Erysimum alliaria, le Thlaspi alliaceum, etc.
M. Ventenat observe que cette expéce est tris-voisine de l’Ail odorant, dont elle dillère par l’absence de toute lanière membraneuse entre les pédicelles, par les lanières de sa fleur plas obtuses, par les filets de ses étamines planes et non en forme d’alène, et par son ovaire dépourva de petites ponctuations concaves.
La Plante de grandeur naturelle.
Fam. des Asphodèles. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.