La bulbe de cette belle plante est arrondie, grosse comme le poing, rétrécie vers le haut, couverte de tuniques brunes. De son sommet sort un faisceau de feuilles lancéolées-linéaires, tournées obliquement, disposées sur deux rangs opposés, longues de quatre à six décimètres, larges de trois ou quatre centi-mètres, obtuses, entières, glauques, planes, droites, s’enveloppant mutuellement par le bas.
A côté du faisceau formé par ces feuilles s’élève, à la hanteur de cing ou six décimètres, une hampe droite, eylindrique, légèrement comprimée, grosse comme le doigt, glabre, verte dans le bas, rougeâtre dans le haut.
Les fleurs, au nombre de douze environ, forment une ombelle lache, qu’en-toure une spathe composée de plusieurs valves lancéolées, réfléchies, qui se: dessèchent promptement. Elles sont pendantes, supportées par des pédicelles arqués, longs de deux à trois centimètres, glabres, verts, gros comme une plume de pigeon. Entre ces pédicelles sont de petites bractées linéaires, membraneuses.
Le périgone est en forme de trompette ou d’entonnoir allongé et peu évasé. Son tube est arqué, jaune vers la base, rouge dans le reste de son étendue. Il va graduellement en sclargisant, depuis Povaire jusqui son extrémité, qu est peu distincte du limbe: celui-ci est divisé profondément en six segments verts, ovales, égaux, non divergents. Les trois extérieurs sont aigus et terminés par une petite pointe pubescente. Les trois intérieurs sont obtus et un peu plus larges.
Les filaments des étamines sont Gliformes, d’un jaune verdâtre, insérés au milieu du tube du périgone. Trois d’entre eux sont un peu plus courts que les autres. Les anthères sont droites, oblongues, cachées dans le périgone.
Liovaine est adherent, ovale-triangulaire, vert, lisse. Le atyle est filiforme, droit, verdâtre, un peu tordo en spirale, terminé par un stigmate en forme de godet, à trois lobes.
Le Cyrtanthe oblique est originaire du cap de Bonne-Espérance. Introduit depuis une trentaine d’années dans les jardins d’Europe, il y est encore très-rare. Ce n’est que depuis peu de temps qu’on le cultive dans ceux de Paris. C’est dans le jardin de M. Ardant, à Stors, près l’Isle-Adam, que nous avons vu le bel individu dont tous donnons ici la figure. Il fleurit au mois d’août.
La Plante entière de grandeur naturelle.
Fam. des Narcisses. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.