Des fibres charnues et peu nombreuses forment la racine de cette plante. Elle donne naissance à un assez grand nombre de feuilles réunies en faisceau, et formant par leur base une sorte de bulbe que recouvrent des tuniques d’un brun foncé. Ces feuilles sont linéaires, dressées, longues de deux ou trois déci-mètres, pliées en carène le long de leur nervure moyenne, couvertes de longs poils mous bien moins nombreux que sur les feuilles de l’Hypoxis à rejetons, rétrécies graduellement en pointe vers leur sommet, qui se dessèche promptement en prenant une couleur brune.
De chaque bulbe sortent, parmi les feuilles, deux ou trois hampes droites, gréles, longues de dix à quinze centimètres, comprimées, à deux tranchants, nues, couvertes de poils dans la plus grande partie de leur longueur, surmon-tées, pour l’ordinaire, par quatre ou cing fleurs jaunes, plus petites que celles de l’Hypoxis à rejetons. Les pédoncules qui supportent ces fleurs sont velus et plus longs qu’elles. A leur base sont des bractées foliacées-linéaires très-étroites.
Les divisions du périgone sont égales entre elles, ovales-lancéolées, très-étalées, longues de huit à dix millimètres, jaunes en dessus, vertes sur leur face inférieure, qui est chargée de quelques poils. Les trois extérieures, un peu plus étroites que les autres, sont concaves au sommet, qui se termine par une petite pointe barbue dirigée en dedans.
Les étamines sont de moitié plus courtes que les divisions du périgone. Leurs filaments sont jaunes, en forme d’alêne. Les anthères, également jaunes, sont dressées en forme de fer de flèche, fourchues par le bas.
L’ovaire est adhérent, en forme de pyramide triangulaire, renversée, à angles obtus. Il supporte un style un peu plus court que les étamines, et est terminé par un stigmate triangulaire, allongé, obtus, dont les angles sont barbus.
L’Hypoxis droite croit naturellement dans le Canada, et dans diverses provinces des Etats-Unis d’Amérique. On la cultive dans la plupart des jardins de botanique, où ou l’abrite dans l’orangerie, et où elle fleurit à la fin de l’été.
Fam. des Narcisses. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.