Description
C’est un arbrisseau qui s’élève à la hauteur de sept à huit pieds. Ses branches sont armées d’aiguillons forts, crochus, très-dilatés à leur base. Les jeunes rameaux sont glabres et un peu rougeâtres. Les feuilles sont composées de cinq ou de sept folioles ovales-lancéolées, à dentelure simple, luisantes en-dessus, tomenteuses par-dessous et en leur bord; elles sont supportées par un pétiole pubescent, garni de quelques petits aiguillons qui s’étendent quelquefois jusque sur la nervure principale de la foliole impaire. Les fleurs, presque inodores, sont disposées en une espèce d’ombelle. Les tubes des calices, ovoides et glabres, sont portés par des pédoncules d’égale hauteur, hérissés de poils glanduleux. Divisions du limbe, trois pinnatifides et deux simples. Corolle de cinq pétales d’un rose-tendre. Styles libres et glabres.
Nomenclature des variétés du R. Collina
R. Germinibus ovatis, glabris; pedunculis hispidis aut glabris; foliolis simpliciter dentatis, supra glabris, nitidis, subtus margineque pubescentibus; aculeis aduncis. (N.)
Pédoncules hérissés. Tubes glabres ou presque glabres.
- R. Collina vera. R. Collina. Jacq. Aust. 2, tab. 197. L. Syst. Ed. Murray, p. 474. Suth. Helv. 1, p. 304. Willd. Spec. 1078. Pers. Syn. 2, p. 50. Poir. Ency. 6, p. 289. Smith, Engl. Bot. Tab. 1895. Nouv. Duham. vol. 7, P. 50. Rau, En. Ros. p. 163. Non DC. Vulg. Rosier des Collines à pédoncules hérissés.
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- R. Collina fastigiata. R. (Fastigiata) calycum tubis ovatis, glabris; pedunculis hispidis; petiolis pubescentibus aculeatis; foliolis ovato-lanceolatis subtus pubescentibus; floribus fastigiatis. Bast. Supp. p. 30. DC. Fl. Franç. édit. 3, vol. 6, p. 535. Poir. Ency. Supp. p. 711.
- R. (Canina fastigiata). Desv. Journ. Bot. septembre 1813, p. 114, var. ε.
- R. (Collina). Nouv. Duham. l. c. Se trouve dans l’Anjou et le haut Poitou. Nous croyons que le R. Umbellata de Leysser est le même. Voyez Flora Halensis. édit. 1, p. 435.
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- R. Collina pilosiuscula. R. (Canina pilosiuscula). Desv. l. c.
- R. (Collina). Nouv. Duham. l. c.
Pédoncules et tubes des calices glabres
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- R. Collina glabra. R. Collina DC. FI. Franç. 3702. Excl. Syn. α et β. Merat, Fl. de Paris, p. 191. Excl. Syn. Nouv. Duham. l. c. Non Jacq. Non Suth. Non Poiret, etc.
- R. (Canina collina). Desv. l. c. var. δ. Vulg. le Rosier des collines à pédoncules glabres.
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- R. Collina decipiens. R. (Canina decipiens). Desv. l. c. var. υ.
- R. (Collina). Nouv. Duham. l. c.
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- R. Collina dumetorum. R. (Dumetorum). Thuill. Fl. de Paris, édit. 2, p. 2.50. Le Jeune, Fl. de Spa, 1, p. 331. Lois. Fl. Franç. 1, P. 297.
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R. (Canina dumetorum). Desv. l. c. var. ξ. Vulg. le Rosier des Collines à grandes feuilles; le Rosier des buissons.
Le R. Platyphylla de M. Rau, En. Ros. p. 82, ne nous paraît être qu’une sous-variété de celle-ci, remarquable, il est vrai, par la grande dimension de ses folioles.
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- R. Collina mollis. R. (Canina mollis). Desv. l. c. var. ο.
- R. (Collina). Nouv. Duham. l. c.
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- R. Collina microcarpa. R. (Canina microcarpa). Desv. l. c. var. ρ.
- R. (Collina). Nouv. Duham. l. c.
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- R. Collina subvillosa. R. (Canina subvillosa). Desv. l. c.. var. π.
- R. (Collina). Nouv. Duham. l. c.
Peut-être faudrait-il joindre à ces variétés les R. Leucantha et Fœtida (tome 1er de cet ouvrage, p. et fig. 129 et 131).
On voit que la réunion de ces arbustes est principalement fondée sur les folioles simplement dentées, glabres en-dessus, tomenteuses en-dessous et sur leur bordure, caractères suffisants pour faire distinguer les R. Collina des autres espèces sauvages avec lesquelles on les confond souvent.
En effet, le R. Canina s’en éloigne par ses folioles plus arrondies, glabres des deux côtés, et par-fois surdentées.
Le R. Villosa, par ses folioles tomenteuses des deux côtés.
Le R. Andegavensis, par ses tubes hérissés, et ses folioles glabres.
Le R. Montana, par ses folioles bidentées, glabres en-dessous, seulement glanduleuses en leur bord.
Enfin le R. Sepium diffère du R. Collina, par ses folioles aussi surdentées, couvertes de glandes en-dessous comme sur leur bordure. Ces mêmes folioles sont d’ailleurs plus petites, en général, dans cette dernière espèce.
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