Une bulbe blanche, lisse, sphérique, de la grosseur d’une cerise, émet de sa base des radicules simples filiformes: de sa partie supérieure s’élèvent quatre i cing feuilles d’abord droites, pois un peu étalées, capillaires, demi-eylindri-ques, glabres, d’un vert foncé. Ces feuilles enveloppent la base des hampes au moyen d’une gaine serrée et striée, et se prolongent en un limbe long d’environ e décimètres.
Les hampes, qui sont au nombre de deux dans l’individu que nous avons sous les yeux, sont droites, plus contes que les feuilles, inégales entr’elles, cylindriques, glabres, terminées par une ombelle serrée, à peu près globuleuse, et composée de quinze à vingt-cinq fleurs. Cette ombelle sort d’une spathe blanche, concave, ovale, d’une seule pièce, fendue au sommet en deus lobes pointus; les pédicelles sont blancs, cylindriques, épaissis, et presque en forme de toupie à leur sommet, longs de 7–8 millimètres, d’abord droits, un peu pendants à l’époque de la fleuraison.
La corolle est presque globuleuse, blanche, avec une légère teinte de rose, et les six nervures longitudinales colorées en vert; elle est composée de six parties oblongues, égales entr’elles, longues de 6–8 millimètres, toutes trés-obtuses, et comme tronquées à leur sommet.
Les étamines sont au nombre de six, insérées à la base des parties de la corolle; leurs filaments sont un peu applatis, élargis à leur base, pointus au sommet, égaus i la longueur de la corolle: les anthères sont ovoïdes, jaunes, d’abord droites, puis vacillantes; elles tombent après la fleuraison, et le filament s’alonge de manière à faire une petite saillie au-dessus des parties de la corolle, qui, au premier coup-d’œil, semblent alors être mueronées.
L’ovaire est ovoïde, pyramidal, à trois angles peu prononcés, de conleur blanche, marqué, vers sa base, de trois cavités glanduleuses, et, vers son sommet, de trois taches vertes placées devant les parties externes de la corolle. Le style est droit, court, filiforme; le stigmate est simple, un peu pointu.
Le fruit n’est point parvenu à maturité. D’après l’inspection de lovaire, il doit être une capsule à trois loges, à trois valves munies de cloison, et à plusieurs graines.
Cette plante est originaire de la Sicile.
Elle est cultivée au jardin des plantes, où nous l’avons décrite et figurée.
On la conserve dans la serre.
Elle fleurit à la fin du printemps: sa lleuraison dure plus de quinze jours.
Cette petite espèce d’Ail doit être placée dans la troisième des divisions que nous avons établies ci-dessus № 97, et se rapproche en particulier des Allium stellerianum W., capillare Cav., et tenuissimum Wild.
Elle diflère de la première par sa petitesse, par sa bulbe sphérique et la grandeur de sa spathe; de la seconde, par son ombelle serrée, par les parties obtuses de sa corolle; de la troisième, par son ombelle composée d’un grand nombre de fleurs, par sa spathe grande et concave, par ses pédicelles plus courts, et par sa bulbe sphérique; enfin, elle s’éloigne de ces trois espèces, parce que ses feuilles ne sont pas précisément radicales, mais engainent la base des ham-pes; par ses corolles presque globuleuses, et dont les divisions sont comme tronquées. La forme de son ovaire offre encore des caractères prononcés; mais je ne puis les faire entrer dans le diagnostic de l’espèce, parce qu’on a jusqu’ici négligé de décrire avec précision les ovaires des Aulx qui ollient cependant des caractères dignes d’attention.
La Plante de granderr naturelle.
Fam. des Asphodèles. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.