La racine de cette belle plante consiste en un faisceau de fibres charnues, jaunes et cylindriques. Il en sort une tige droite, simple, ferme, presque entièrement cachée par la base des feuilles. Celles-ci sont extrêmement nom-breuses, lineaires, un peu charnues, triangulaires, pointues, longues de deux décimètres environ dans la partie inférieure de la plante. Elles diminuent de longueur à mesure qu’elles s’approchent de sa sommité. Leur base est garnie de part et d’antre d’une appendice membraneuse, ample et fort mince, qui embrasse la tige dans la plus grande partie de sa circonférence.
Les fleurs sont jaunes, grandes, très-nombreuses, un peu penchées. Elles forment une grappe longue, serrée, composée dans le bas, simple dans le haut. Les pédicelles qui les supportent sont recourbés, entourés à leur base par des bractées membraneuses, lancéolées, un peu plas longues qu’eux.
Le périgone est divisé jusqu’à sa base en six segmens étalés, lancéolés, inégaux, longs de trois centimètres environ, jaunes et marqués d’une ligne verte longitudinale.
Les étamines sont insérées à la base des divisions du périgone. Leurs filaments sont en forme d’alène, tous recourbés vers le haut. Les trois inférieurs sont plus longs que les supérieurs. Le style, également arqué, supporte trois stigmates obtus. La capsule est ronde, à trois loges, et renferme des semences noires et triangulaires.
L’Asphodèle jaune est indigène des contrées méridionales de l’Italie, de la Sicile et de la Barbarie. On le cultive communément dans les parterres, où il fleurit au mois de juin. Il se multiplie avec facilité, soit par ses racines, soit par ses graines. ♃.
La Plante de grandeur naturelle.
Fam. des Asphodèles. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.