La bulbe de cette plante pendant l’été, lorsqu’elle est couronnée de ses feuilles, est presque sphérique, cachée sous beaticoup de tomiques qui se prolongent autour des gaines des feuilles; cette bulbe est blanche, solide intéricarement, et produit des radicales en dessous; elle est accompagnée quelquefois de cayeux sur ses côtés: il y a constamment une dent courbée en bas sur un point de sa circonférence à sa base; les feuilles, matmellement engainées, forment une espèce de tige cachée en terre; la lame de ces feuilles est lisse, très entière. C’est de la base de la balbe, an-dessus de la dent qui existe sur un de ses côtés, que nait le bourgeon qui doit produire des fleurs; ce bourgeon consiste extérieurement dans une spathe monophylle tubuleuse, qui contient un nombre variable de fleurs. Cette spathe gagne par degrés le niveau du sol en vallon-geant, et s’ouvre obliquement au sommet pour laisser sortir les fleurs.
La bulbe, dont une dent latérale a produit la spathe, se détrait ensuite peu a peu, tandis qu’il part de nouvelles radicales de l’extrémité inférieure de la dent de cette balbe, et tandis qu’une bulbe nouvelle se forme.
Les fleurs naissent du fond de la spathe; leur tube est blanc, un peu tri-quètre; le limbe consiste en six divisions qui s’ouvrent en cloche: trois divisions sont estérieures et un peu plus longues que les intérieures. Il y a six étamines opposées a la base des divisions; leurs filets sont cylindriques, rétrécis et capillaires à leur sommet; leur base est conique, épaisse et pourvue en dehors d’un organe glandoleux, jaunatre, qui se dessèche plus lentement que le filet. Les trois étamines opposées aus divisions extérieures du limbe s’élevent moins, et sinsèrent plus bas vers l’entrée du tabe, que les trois autres étamines. Les filets s’appliquent contre la paroi interne des divisions, à la base desquelles, précisément l’aissselle des filets, est une cannelure courte, bordée de tres-petites papilles ou poils, et qui secrète une liqueur jaunâtre: cette cannelare reçoit la portion glandaleuse, épaissie, de la base de chaque filet. Les anthères sont linéaires, versatiles, extrorses, échancrées à la base, composées de deux loges latérales longitudinales, dans lesquelles le pollen est jaune, formé de globales sphériques. Le pistil consiste dans un ovaire sopére, placé au fond du tube de la fleur, et surmonté de trois styles capillaires qui dépassent le tube. Lovaire est blane, lancéole, à trois cannelures. Les styles sont eylindriques. Les stigmates sont linéaires, en crête, garnis de papilles courtes et recouchées.
Cette plante a fleuri dans les conches du Jardin du Muséam d’Histoire natu-relle. Ses feuilles, plus larges et moins droites que celles du Colchique qui croit dans les prés, nous l’ont fait considérer comme une varieté. Les fleurs sont devenues courtes, parce qu’elles ont été produites par une bulbe plantée presque à la surface de la terre. Nous croyons que cette plante a été envoyée du midi de la France
Fam. des Colchicacées. Flor. Franç.—Hexandrie trigynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.