Le Dragonnier à fenilles réfléchies est un arbrissean qui, cultivé dans nos serres, n’atteint pas la hauteur d’un homme: il parait que, dans son pays natal, il sélève beaucoup au-dela; ses raciaes sont fibreuses et d’un rouge orange; son trone est droit, simple, eassant, nu, marqué pas les cieatrices des anciennes fenilles, glabre, et de couleur cendrée.
Ses feuilles sont placées vers le sommet de la tige, disposées en spirale simple, sessiles, embrassantes, d’abord droites, puis étalées, ensuite tortillées ou fléchies, et enfin déjetées vers le sol, oblongues-lancéolées, pointues, un peu rétrécies à la base, toujours glabres, tantôt entièrement vertes, quelquefois bordées de rouge.
Le sommet de la tige se termine par une grande panicule composée de sept ou huit grappes simples, longue de 2–3 décimètres, tantôt droite, tantôt inclinée, et même tout-à-fait pendante, comme on peut le voir dans la figure de Jacquin. Ce earactère, quelque frappant qu’il soit au premier coup-dail, ne parait cependant pas sollisant pour séparer les deus variétés indiquées plas. haut; car, parmi les échantillons rapportés de l’Isle-de-France par Commerson on en trouve à panicule droite et à panicule pendante. A lorigine de chaque rameau se trouveni deux bractée dont l’inférieure est concave, lancéolée, et la supérieure petite, membran se et bifurquée; les fleurs sont nombreuses, étalées, blanchâtres; chacune d’elles est portée sur un pédicelle cylindrique, long de 4 millimètr a la base duquel est une petite bractée pointue, d’abord égale an pédicelle, et plas longue que lui après la fleuraison.
La corolle est monopétale, tabaleuse, blanchatre, un peu verte à la base divisée en six lanières profondes linéaires, droites à leur base, étalées, un peu concaves et calleuses an sommet. Les étamines sont au nombre de six, placées devant chaque lanière de la corolle; leurs filaments s’évasent et se réunissent par leurs bases au moyen d’une membrane, et sont de même sondés avec la corolle; ils sont un peu plas courts que la corolle, et portent des anthères droites, oblongues, jaunätres. Lovaire est d’un vert pale, ovoide, presque conique, glabre, non adhérent; le style est blane, filiforme, un peu plus long que la corolle, terminé par un stigmate en tête, presque triangu-laire; le fruit est, selon Commerson, une baie d’un jaune orange, à trois loges et à trois graines: il arrive souvent que deus des graines avortent, et que la troisième seule parvient à sa maturité.
Cet arbre est indigène de l’Isle-de-France, oit il est connu sous le nom de Bois de Chandelle ou Bois de Méche. On le retrouve aussi à Madagascar: il a été découvert par Commerson. ♄.
Ce Naturaliste nous apprend que les grappes naissantes de cette plante; prises à l’intérieur, passent à Madagascar pour être de violents emménagogues.
Si l’on compare cette description et la précédente avee les caractères géné riques des Dracana, on verra que ces deux expèces n’ont point les caractères assignés à ce genre par les Botanistes; elles ont en ellet l’une et l’autre des étamines obscurément monadelphes, et nollement renflés dans le milieu de leur longueur: ce renllement des étamines est done plutôt le caractère du genre Dianella, que du genre Dracena.
La sommité de la Plante de grandeur naturelle.
Fam. des Asperges. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.