Lilies & Roses of P.J. Redouté

lilies plate #273

Gladiolus Hirsutus

Glayeul Velu

Description

La tige de ce Glayeul est élancée, haute de six décimètres environ, grêle, lisse et parfaitement glabre. Elle est accompagnée d’une ou deux feuilles radi-cales, engainantes, un peu plus courtes qu’elle, étroites, linéaires, comprimées en forme de glaive, aigués, lisérées de rouge, marquées de nervures très-saillan-tes, couvertes particulièrement sur leur gaine de poils mous et assez longs, qui deviennent rares vers leur sommet. Deux ou trois feuilles semblables, mais ayant leur gaine beaucoup plus longue et leur limbe assez court, naissent de la tige elle-même.

Les fleurs, au nombre de deux dans la variété que nous figurons ici, sont assez grandes, un peu inclinées et de couleur rose. Chacune d’elles est entourée à sa base par deux bractées foliacées, linéaires, lancéolées, égales entre elles et longues de quatre à cinq centimètres.

Le tube du périgone, un peu plus long que les bractées, et assez. fortement arqué vers le milieu de sa longueur, s’évase beaucoup dans sa partie supérieure. Le limbe est presque régulier. Ses divisions sont grandes, larges, étalées, dilatées vers le haut en manière de spatule, et rétrécies subitement à leur sommet en une petite pointe, très-peu prononcée dans quelques-unes d’entre elles.

Les étamines sont beaucoup plus courtes que les segments du périgone. Leurs filaments sont blancs et en forme d’alène. Les anthères sont redressées, linéaires, fort longues.

L’ovaire est adhérent, oblong et marqué de six sillons. Il supporte un style filiforme, un peu plus long que les étamines, et terminé par trois stigmates linéaires, arqués et étalés.

Histoire

Le Glayeul vela, introduit depuis une vingtaine d’années au moins dans les jardins de l’Europe, n’a été cultivé, à ce qu’il parait, que depuis peu de temps dans ceux de France. C’est dans celui de M. Gabriel, à Meudon, que nous avons vu l’individu, qui a servi à notre figure et à notre description.

Observations

C’est avec quelque doute que nous réunissons, d’après Vahl et M. Gawler, a la plante que nous venons de décrire, les variétés B et C, qui en dillèrent par leurs tiges multillores et par leur périgone, dont les divisions sont beaucoup plus étroites et moins étalées. Il est probable cependant qu’elles appartiennent à la même espèce; mais nous avons peine à croire qu’il en soit de même des autres variétés que M. Gawler a rapportées au Gladiolas hirsutus, et surtout de ses variétés α et β, dont les feuilles sont couvertes de poils presque imperceptibles à la vue simple. Nous ne prétendops au reste rien décider à cet égard, n’ayant pas vu nous-mêmes ces plantes.

Fam. des Iris. Juss.—Triandrie monogynie. Lin.

  • Gladiolas hirsutus. G. corollâ campanulatâ, foliis ensiformibus villosulis, vaginâ pilosâ, caule bifloro spathisque glabris. Jacq. ic. rar. 2. t. 250. Collect. 4. ?. 161.
  • Gladiolas hirsutus. G. corollâ subringente, spathis tubo æqualibus, scapis bifloris, foliis ensiformibus nervosis hirsutis. Willd. sp. pl. 1. p. 214.
  • Gladiolus hirsutus. G. corollæ subringentis lacini obovatæ subundulatæ, foliis ensiformibus villosulis, vaginis pilosis. Vahl. enum. pl. 2. p. 88.
  • B. Multillorus.
    • Gladiolus hirsutus var. β. Gawl. in Curt. bot. mag. 574. et var. δ. ibid. 727.
    • Gladiolas roseus. G. foliis lanceolatis, tortis rubro marginatis pubescentibus, floribus roseis odoratissimis. Andr. bot. rep. t. 11.
    • Watsonia amcna. Var. β rosea. Pers. enchir. 1. 43.
  • C. Minor.
    • Gladiolus hirsutus, var, γ villosiusculus. Gawl. in Curt, bot. mag. 727. et 823?
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The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.

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