La tige grele et flexneuse, haute de trois décimètres (environ un pied), naît d’une balbe conique évasée par sa base, et dont les tumiques se fendent en plusieurs portions, dentelces, coriaces. Cinq à six feuilles aiguës, lineaires, alternes, garnissent cette tige. Leurs graines sont striées; les entrenœuds de la tige sont recouverts d’une poussière glauque.
Un épi terminal produit plusieurs fleurs tournées d’un seul côté et accompagnées de bractées qui font paraître l’épi linéaire. Deux bractées appartiennent à chaque fleur; l’une extérieure, oblongue, en gouttière, se termine par un bord onguiforme; l’autre est fine, transparente, intérieure, marquée de deux nervures, et échanerée à son sommet.
Le périgone est pourvu d’un tube délié, presque entièrement caché entre les bractées, et qui est courbé en dessous à sa partie supérieure qui s’évase. Lelimbe est à six divisions ovales-oblongues, dont trois extérieures lus grandes, veinées de pourpre, rouillées en dehore, rifléchies en arrière and la fleur est tont. à-fait épanonie; les trois autres divisions sont intérien concaves, blanches.
Trois étamines d’un tiers plas courtes que les divisions da périgone ont leurs filets insérés a l’entrée de la gorge du tube, en ruban, en gouttière en dedans, rapprochés, et embrassant les stigmates qui sont longs et capillaires. Les an thères linéaires ont presque la même longueur que les filets.
Le pistil se compose de l’ovaire qui est ovoïde, à trois sillons, da style capil. laire qui le surmonte, et des stigmates au nombre de trois, qui s’inclinent entre les étamines hors du tube.
Le fruit est une capsule triloculaire, obtusement trigone.
Cette plante, introduite du Cap de Bonne-Espérance daas les serres, mérite; malgré son peu d’éclat, d’être conservée à cause de l’escellente odeur de ses fleurs. C’est le soir que ces fleurs commencent à s’ouvrir, de quatre à cing heures, par une température au moins de dix à onze degrés, pour se refermer le lendemain de très-grand matin. Elles s’épanouissent plasieurs jours de suite, et exhalent seulement de nuit une trés-bonne odeur. M. Gawler, dans les Annals of Botany, a donné le nom d’Hesperantha, c’est-a-dire fleur de soir, au genre dans lequel il a placé les Ixia, qui ont cette proprieté de fleurir seulement le soir. Ces Ixia diffèrent encore des autres, principalement par les bulbes, qui sétalent en cloche renversée, autour desquelles les tuniques se soulèvent et forment des espèces de dents imbriquées en bas.
La Plante de grandeur naturelle.
Fam. des Iris. Juss.—Triandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.