Une balbe ovale-arrondie, couverte de tuniques, d’un gris pale, donne naissance à deux feuilles ovales, lancéolées, dilatées dans le haut, aigues, entières, glabres, un peu charnues, courbées en gouttière dans leur partie infé rieure qui est assez étroite, planes dans le reste de leur étendue.
Les flears sortent immédiatement de la bulbe et fomrent une ombelle sessile, en partie cachée entre les bases de ces feuilles. La spathe qui les entoure est formée de trois folioles ovales-lancéolées, rétrécies en pointe au sommet, longues de trois centimètres: d’antres folioles un peu plus petites, mais semblables d’ailleurs, séparent les fleurs les unes des autres. Chaque Heuron est supporté par un pédicelle charnu, blane, long d’un centimètre environ.
La partie inférieure du périgone est en forme de tube blanchâtre, longue de douze millimètres. La moitié supérieure est partagée en six lanières lancéolées et pendantes.
Les étamines sont dressées, un peu plas longues que les divisions du péri-gone. Leurs filaments sont en forme d’alene, un peu renfles dans le lien de leur insertion qui se fait à l’entrée du tabe du périgone, dont ils ferment à peu pres louverture. Les anthères sont oblon gues, jaunes, dressées.
Lovaire est vert, ovale, un peu dilaté dans le haut, et triangulaire. Le style est filiforme, aussi long que les étamines. Le stigmate ext rougeatre, peu distinct.
La Massonie à feuilles étroites, ainsi que toutes les espèces connues du même genre, est originaire du cap de Bonne-Espérance. L’individu dont nous donnons ici la figure est cultivé dans le riche jardin de M. Boursaut. Il était en fleur dans le mois de décembre.
La Plante entière de grandeur naturelle.
Fam. des Asphodèles. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.