Cette espèce diffère de la précédente par ses feuilles presque absolument sessiles, plus dressées le long de la tige, moins échancrées en cœur, plus oblongues, parfaitement glabres sur les deux surfaces, et dont les nervures réticulées sont plus prononcées et plus opaques. A l’exception de ces différences qui sont constantes dans tous les échantillons que j’ai vus, l’espèce américaine ressemble à la nôtre, par son port et par tous les caractères, y compris même celui d’avoir les fibres de la racine verticillées.
Ce Mayanthème est, comme son nom l’indique, indigène du Canada, où il a été observé par Michaux. ♃.
On ne le trouve point dans les jardins, et la ligure quon en voit ici a été faite d’aprés un ech ntillon desséché.
Car. gen. Perigoniom quadripartitum laciniis patalis, stamina quatuor, ovariam unicom liberum, stylus brevissimus bipartitus, stigmata duo: bacea globosa antè maturitatem maculata bilocularis localis dispermis
Les espèces qui composent le genre des Mayanthèmes sont de petites herbes a racine vivace, a tige simple, anguleuse, munie de deux feuilles al-ternes, à peu près en forme de cour, et terminée par une grappe simple composée de petites fleurs blanches. Ces plantes sont intermédiaires entre les Smilas et les Muguets, et servent, avec plusieurs autres indices, a prouver que ces deux genres, en apparence éloignés, appartiennent réellement à la même famille naturelle. Tournefort les avait rangées parmi les Smilax; Linné, avec un peu plus de raison, les avait classées parmi les Muguets; mais l’opinion de Haller, confirmée par Roth, Mcench et Desfontaines, parait la plus conforme a la nature; et nous avons en conséquence considéré les Mayanthèmes comme un genre distinet. Dodoens et Haller leur donnaient le nom générique d’Unifolium, qui est inexact, puisque toutes les espèces de ce genre ont deux feuilles. Necker les a désignés sous le nom d’Evallaria, qui est un anagramme de Convallaria. Roth leur a donné celui de Mayanthenam, qui a été adopté par les botanistes subséquents. Les Mayanthemes diffèrent des Muguets et des Poly-gonatum, par leur périgone divisé jusqu’à la base; des Smilax, par leurs fleurs hermaphrodites; et des Smilacines, par leur périgone à quatre parties, leurs quatre étamines et leur ovaire à deux loges et à deux stigmates. Cette distinction d’avec les Smilacines est peu importante; mais tant que le Trillium sera séparé da Paris, la Smilacine devra rester distincte du Mayanthème.
Fam. des Asperges. Juss.—Tétrandrie Monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.