Lilies & Roses of P.J. Redouté

lilies plate #422

Ornithogalum Pyramidale

Ornithogale Pyramidal

Description

Une bulbe ovale, globnlense, d’un brun verdatre en dehors, épaisse de deux pouces (quinze centimètres et demi), soutient plusieurs feuilles linéaires-lancéolées, longues d’un pied et demi ou environ (quarante-huit centimètres). Ces feuilles sont glabres, taillées en angle sur le dos, amincies sur les bords, pliées en gouttière à leur face supérieure, retombantes, d’un vert pale, et se fanent bientôt. Elles se rétrécissent insensiblement en pointe de la base au sommet.

La hampe cylindrique, lisse et effilée, grosse comme un tuyau de plume de cygne, est droite au milieu des feuilles, et séleve à deux ou trois pieds (trois ou six décimètres). Les fleurs forment une belle grappe conique composée de pédicelles, quelquefois un peu verticillés ou opposés. Ces pédicelles sont longs d’un pouce et demi (quatre centimètres); ils se dirigent presque horizontalement lorsqu’ils portent des fleurs ouvertes, et se redressent ensuite lorsque les fleurs se passent. Les bractées, placées sous les pédicelles, sont aiguës et en fer d’alène.

Le périgone est ouvert à six divisions presque égales, les trois intérieures étant un peu plus étroites que les trois extérieures. Les six divisions sont toutes blanches en dedans, et vertes en dehors, avec des bords blancs.

Les étamines, moitié plas courtes que le périgone, ont des filets en fer d’alène, élargis à leur base, acumines à leur sommet. Les trois filets qui se trouvent opposés aux trois divisions intérieures do périgone sont un peu plus larges que les trois autres filets. Les anthères sont grandes, versatiles, oblongues; d’un jaune pâle.

L’ovaire est brillant, à trois cotes et à trois sillons, court, aussi large que haut. Le style ne dépasse point les étamines. Il est blane, filiforme, et se termine par un stigmate peu distinct, triquètre et un peu hérissé.

Histoire

L’Ornithogale pyramidal est indigène du Portugal. Il a été introduit depuis long temps, comme plante d’ornement, dans divers jardins de l’Europe. On le cultivait en Allemagne avant l’année 1613; il a été figuré et décrit, pour la première fois, par Bealer, dans l’Hortus Eystetensis, imprimé sous cette date.

Observation

Cet Ornithogale fleurit au Jardin des Plantes au mois de juin. Ses fleurs sont sans odeur.

Fam. des Asphodèles. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.

  • Ornithogalum pyramidale. O. racemo conico; floribus numerosis ascendentibus; petalis elliptico oblongis, planis; stami inibus lanceolatis, æqualibus stylo brevissimo. Ait. Kew. 1. p. 441. Willd. spec. pl. 2. p. 121. Pers. enchir. 1. p. 364.
  • Ornithogalum pyramidale. O. filamentis lanceolato-acuminatis; racemo longissimo; foliis sublinearibus, canaliculatis, superne recurvatis. Lin. syst. Jacq. collect. vol. 2. p. 317. Icon. rar. 2. 425. Poiret. Encyel. 4. p. 614.
  • Ornithogalum angustifoliam, spicatum maximum. Bauh. pin. 70. Rudb. Elys. 2. p. 134. fig. 4.
  • Ornithogalum lacteum maximum. Besl. Eyst. vern. O. 5. t. 14. fig. 2.
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