Cet arbrisseau s’élève à trois ou quatre pieds. Ses tiges sont armées de petits aiguillons rougeâtres, crochus, épars, quelquefois stipulaires. Les feuilles se composent de trois à cinq folioles glabres et d’un vert-clair endessus, plus pâles et tomenteuses en-dessous, molles au toucher, comme crispées, inégalement dentées. Elles sont portées par un pétiole glanduleux muni de quelques aiguillons, ayant à sa base des stipules rougeâtres, bifides au sommet, denticulées en leur bordure. Les fleurs naissent, plusieurs ensemble, à l’extrémité des rameaux. Les pédoncules allongés qui les supportent, ainsi que le tube globuleux du calice, sont couverts de poils glanduleux. A la base des pédicelles sont des bractécs longues, parfois foliacées, garnies de glandes sur leur bordure. Les divisions du limbe sont courtes, munies de quelques pinnules filiformes, glanduleuses à l’extérieur, légèrement tomenteuses à l’intérieur. Corolle de cing pétales d’un rose tendre qui devient blanc en finissant, échancrés en cœur, avec une pointe particulière au sommet. Étamines très-nombreuses. Styles soudés, réunis en une colonne glabre comme dans le R. Arvensis.
Cest encore M. SaBiNE qui nous a envoyé un pied vivant de ce Rosier absolument inconnu en France jusqu’aujourd’hui, ou plutôt qu’on n’avait jamais vu que dans les herbiers: ainsi, cet individu sera à ajouter à la classe des Synstilæ de M. le professeur De Candole.
M. Lindley cite comme variété β de ce Rosier sous le nom de R. Fenestralis, le R. Fenestrata du Catal. de Donn, éd. 8, p. 170, dont il donne la figure Tab. 15 de son ouvrage. Selon lui, ce Rosier ne diffère du R. Rubifolia que par ses folioles glabres sur les deux faces, et ses fleurs solitaires.
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