Ce Rosier s’élève en buisson à la hauteur de trois ou quatre pieds, ou environ. Ses rameaux, d’un rouge-brun, sont armés d’aiguillons solitaires, souvent opposés, longs, à-peu-près, de sept à huit lignes, peu dilatés à leur base, et droits. Les feuilles se composent de cinq, plus rarement de sept folioles ovales, pointues à la base et au sommet, d’un vert-gai et glabres en-dessus, plus pâles et munies en-dessous, tant sur les nervures ordinaires que sur les nervures confuses, d’une multitude de petites épines crochues, très-visibles à l’œil nu, à bordure inégale, cilicée et glanduleuse. Le pétiole qui les supporte est velu, muni de glandes et de quelques petits aiguillons: à sa base sont deux stipules bifides, pointues au sommet, glanduleuses en leur bord. Les fleurs latérales et terminales naissent solitaires à l’extrémité des ramuscules qui croissent le long des branches principales. Le pédoncule et le tube ovoïde du calice sont hérissés de poils spinuliformes. Les divisions du limbe sont tantôt simples, tantôt garnies de pinnulles très-déliées. Corolle de cinq pétales d’un rose-tendre. Styles libres.
R. germinibus ovatis (globosisve) pedunculisque spinosis; calycibus pinnatis, pinnis linearibus; pedunculis (petiolis) villosis aculeatis; foliolis supra glabris, infra spinosulis. Dem. l. c.
Frtuex 3–4. pedalis, ramosus. Rami stricti, fusci, aculeis rectis, solitaris vel gemi-natis, etiam ternatis armati. Foliola quina rarius septenna, orbiculato ovalia, supra glabra, subtus, ad nervos et venas, spinulis glandulisque obsita, profunde serrata, serraturis subiterum serratis, villoso-glandulosis. Petioli tomentosi, aculeolati. Stipulæ acuminalæ, supra glabra, subtus villosulæ, margine glandulosa. Pedunculi terminales, solitari, glanduloso-hirsuti. Tubus calycis oviformis, glanduloso-setosus, setis subreflexis. Laciniæ calycinæ glandulis sessilibus præditæ, intus margineque albo-tomentosæ, appendiculatæ, appendicibus linearibus. Petala quinque, obcordata, pallide rubra. Fructus oviformis, hispidus, phæniceo-purpureus: maturus nigrescit. (N.)
Découvert près Châtel-sur-Montsalvens, dans le canton de Fribourg, en Suisse, par M. le doyen Dematra, curé de Corbières.
Frutex 4 pedalis et altior, erectus, ramosus. Rami aculeis subrectis, geminatis armati. Foliola oblongo-ovalia, subtus, dense, spinulis glandulisque obsita. Tubus calycis globosus. Laciniæ calycinæ lanceolatæ, apice dilutatce, appendiculatæ. Fructus globosus hirsutus. Cætera uti in variatione α. (N.)
Nous avons dédié cette variété à la mémoire du célèbre Fox (Ch.-J.), l’un des plus grands orateurs dont s’honore l’Angleterre: on sait que parmi ses délassements favoris, la Botanique était au premier rang, et qu’à sa campagne, Saint-Anne’s-hill, il cultivait particulièrement les Rosiers, même qu’il en possédait une riche collection, classée par espèces, et dans un ordre admirable.
Ce Rosier croît spontanément sur la bordure des bois, aux environs de Verviers (Pays-Bas), d’où il nous a été rapporté vivant, avec plusieurs autres, par M. Lemanceau, dans l’été de 181g. Les pétales sont plus grands et d’un rouge un peu plus vif que dans la var. α. Il nous a semblé ne différer en rien du R. Pseudo-rubiginosa de Lejeune, Fl. de Spa 1, p. 229, autant qu’il nous a été possible d’en juger d’après un exemplaire desséché de ce dernier Rosier qui nous a été envoyé par mademoiselle Libert de Malmedy.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.