Le bean Glayeul dont nous donnons ici la figure parait n’être qu’une simple variété de celui que nous avons fait connaitre sous le même nom dans notre soixante-cinquième numéro: mais comme il en dillère à divers égards, nous allons en donner la description.
Sa racine est un tuberenle arrondi, un peu déprimé. Sa tige s’élève à quatre ou cinq décimètres. Droite dans le bas, elle se fléchit vers le milieu de sa hau-teur, et prend au-dessus une direction oblique. Elle est couverte par les feuilles dans sa moitié inférieure, et d’un vert glauque dans sa moitié supérieure. Les feuilles sont peu nombreuses, linéaires, dressées, plus courtes que la tige, marquées de nervures longitudinales, dont la moyenne seule est un peu saillante. Les fleurs sont an nombre de eing environ, disposées en épis sur deux rangs presque opposés. A la base de chacune d’elles sont deux bractées lancéolées, foliacées, dont l’extérieure, aigue et plus longue que le tube de la fleur, atteint presque l’extrémité des segments du périgone. l’intérieure est plus courte et terminée par deux petites pointes.
Le tube du périgone est caché entre les bractées. Sa longueur, en y compres nant l’ovaire, est de quatre centimètres. Sa couleur est un blane jaune. Il va en s’élargissant vers le haut, qui est un peu arqué. Le limbe est en forme de cloche un peu irrégulière. Les divisions sont ovales, lancéolées, égales en longueur, concaves, ondalées sur les bords dans leur partie supérieure. Les trois extérieures sont arrondies au sommet, qui porte une petite pointe. Les trois intérieures sont échancrées profondément. Les trois supérieures, et surtout la moyenne, sont plas larges et un peu redressées dans le haut. Lear couleur est blanche, avec une teinte rose dans la partie supérieure. Vers le lieu on la moyenne se réunit avec les latérales, est de chaque côté une tache pourpre en forme d’anneau. Les trois inférieures sont plus étroites, et entièrement blanches, à l’exception d’une tache d’un jaune très-pâle qu’elles présentent dans leur partie moyenne.
Les étamines sont de moitié plus courtes que les divisions du périgone. Leurs filaments sont en forme d’alene, blancs, arqués. Les anthères sont blanches, oblongues, linéaires.
Lovaire est oblong, vert, a six sillons. Le style est blanc, filiforme, aussi long que les étamines. Les stigmates sont blanes, très-dilatés dans le haut, et pliés en gouttière.
Nous ignoronssi la variété que nous venons de décrire a été apportée du Cap, ou si elle a été créée dans les jardins d’Europe. C’est dans le jardin impérial de Sèvres que nous avons vu les individas qui ont servi à notre description et à notre figure. Ils étaient en fleurs à la fin de mai.
La Plante entière de grandeur naturelle.
Fam. des Iris. Juss.—Triandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.