L’Hemerocalle jaune est cultivée dans la plupart des jardins, et se reconnait sans dillicultés, parce que ses fleurs jaunes sont disposées en une espèce de corymbe.
Ses racines ressemblentà celles de l’Asphodele, c’est-à-dire, qu’elles sont nom-breuses, les ones cylindriques, les autres tuberenleuses, disposées en faisceaux.
Cette racine pousse des feuilles presque droites, linéaires, courbées sur la nervure longitudinale, de manière à être creusées en carène: ces feuilles atteignent 6–7 décimètres de longueur, et sont rapprochées les unes des autres.
Du milieu des feuilles s’élève une ou plusieurs hampes nues, cylindriques, divisées à leur sommet en deux on trois rameaux; à la base de chacun d’eux est une écaille ovale-lancéolée qui embrasse la branche; sur chaque rameau sont deux ou trois fleurs jaunes, asser grandes, alternes, presque sessiles, et qui répandent une odeur agréable.
Ces fleurs sont composées d’une corolle d’une seule pièce, en forme d’en-tonnoir, partagée en six divisions ouvertes, pointues; cette corolle est marquée de lignes droites qui ne s’anastomosent point ensemble, et les bords de ces divisions ne sont point ondulés: ce sont ces deux caractères qui la distinguent de l’espèce suivante.
Au fond de la corolle sont attachées six étamines dont les filets ne sont pas si longs que la corolle, et se redressent un peu à leur extrémité; les anthères sont oblongues et vacillantes.
Lovaire situé au fond de la corolle porte un style filiforme qui est de la même longueur que les étamines, se redresse comme elles à son sommet, et se termine par un stigmate simple.
La capsule est à trois loges et à trois valves; elle s’ouvre par le haut, et contient plusieurs graines noires et luisantes.
L’Hemerocalle jaune croit en Sibérie, en Hongrie, dans les prairies hum des. ♃.
On la cultive dans les jardins comme plante d’ornement: on la multiplie par la séparation des racines.
Elle fleurit à la fin du printemps ou au commencement de l’été.
Fam. des Narcisses. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.