Cette jolie petite plante diffère du Muscari à grappes, avec lequel elle a d’ailleurs beaucoup de rapports, par ses feuilles plus larges et plus droites, par ses fleurs plus écartées, et par la forme presque sphérique do périgone. Sa bulbe est ovale, de la grosseur d’une petite noix, couverte de tuniques d’un bran pale. Elle émet un faisceau de quatre ou cinq fenilles dressées, fermes, linéaires, longues de près de deux décimètres, larges d’un centimètre, courbées en gouttière, comme demi-cylindriques, striées sur le dos, un peu obtuses, d’un vert pale. Entre ces feuilles s’élèvent, à la hauteur d’environ deux décimètres et demi, une ou deux hampes cylindriques droites, marquées de points d’un rouge brun.
Les fleurs forment une grappe longue de quatre à six centimètres, presque cylindrique, assez serrée, quoique moins que dans le MInseari à grappes. Leurs pédicelles sont longs de cinq à huit millimètres, peodants, d’un bleu pale. A la base de chacun d’eux sont deus bractées blanches extrêmement petites, et à peine visibles.
Le périgone est en forme de grelot, a peu près sphérique, d’un bleu vif médiocrement foncé. Le bord de son ouverture présente six petites dents blan-ches, renversées en dehors.
Les étamines sont de moitié plus courtes que le périgone. Leurs filaments sont en forme d’alène, adhérents dans le bas, libres dans le hant. Ils supportent des anthères noires, en forme de cœur, réunies en faisceau. Le pollen est d’un jaune citrin.
Lovaire est arrondi, vert, à trois angles obtus, rétréci en pointe dans le haut. Le style est filiforme, blanchätre, un peu plus court que les étamines. Le stigmate est simple.
Le Muscari botride est assez commun daos les champs et les vignes de l’Europe méridionale. Il est moins répanda dans les jardins quil ne mériterait de l’etre. C’est à M. Vandael que nous devons les individus qui ont servi à notre description et à notre figure. Il fleurit au mois d’avril.
Fam. des Asphodèles. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.