Nous pensons que la plante dont nous ollions ici la figure est une simple variété de celle que nous avons fait précédemment connaître sous le même nom: cependant, comme elle en diffère à plasieurs égards, nous allons en donner une description séparée.
Une bulbe ovale, blanche, donne naissance à des feuilles radicales peu nombreuses, droites, longues de deux ou trois décimètres, larges de eing milli-mètres, d’u t foncé, planes en dedans, convexes sur le dos, que ses nervures longitadinales très-saillantes font paraitre strié. La hampe est haute de quinze centimètres, lisse, glabre, a peu près cylindrique, ou légèrement comprimée. Les fleurs sont au nombre de deux, pendantes, portées sor des pédicelles inégaux; courbes subitement an sommet, et enfermés dans une spathe membrancuse aussi longue qu’eux.
L’ovaire est gros, ovale-triangulaire, aussi long que le tabe du périgone, qui est triangulaire, d’un vert pale. Les divisions du limbe sont blanches avec une tres-légère teinte jaunâtre, ovale lancéolées, aiguës, striées longitadinalement, recourbées à leur base en dehors, et dirigées en haut un peu comme les divisions des fleurs de eyelamen. Le nectaire est grand, en forme de cloche, aussi long que les divisions du périgone et de la même couleur qu’elles. Son bord, qui ne se renverse point en dehors, et qui n’est nullement froncé, présente six échancrures ou crénelures un peo profondes. Les étamines sont au nombre de six, dont trois sont entièrement cachées dans le tube, et les trois autres atteignent presque le bord du nectaire. Les filaments de ces dernières sont blanes, en forme d’alene, assez longs. Ceux des premières sont très-courts et jaunatres. Les anthères sont d’un blanc jaunatre, oblongues, obtuses, dressées. Le style est filiforme, un peu plas long que les étamines, terminé par un stig. mate en forme de godet.
Ce Narcisse a été trouvé, suivant M. Loiseleur Delonchamps, dans les iles de Glénan. M. le comte de Hollmansegg l’a également trouvé en Portugal. On le cultive dans le jardin de M. Vilmorin, à Paris, où nous l’avons vu en fleur à la fin do mois d’avril.
M. Gawler a fait connaitre dans le Botanical magazine de Cartis, sous le nom de Narcissas colathinus, une plante très-diflérente de celle à laquelle nous avons donné ce nom, et il rapporte cette dernière à son Narcissus triandrus. Nous ne comprenons pas bien ce qui a pu le porter à ce changement, et à adopter une opinion si diflèrente de celle de la plupart des botanistes. Nous nous sommes assurés que la figure de Rudbeck citée par Linné s’accorde bien avec notre plante. La phrase caractéristique donnée par ce dernier ne s’y accorde pas moins, tandis qu’elle ne s’accorde point avec la plante figurée dans le Botanical magazine. L’inspection de l’herbier de Linné pourrait seule décider cette question; et M. Gawler ne nous apprend pas que ce soit sur un pareil fondement qu’il a formé son opinion; opinion que nous ne prétendons cependant point rejeter d’une manière positiv
Fam. des Narcisses. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.