La bulbe est arrondie, couverte de tuniques nombreuses et serrées, munie à sa base de fibrilles simples et en grand nombre. Les tuniques intérieures de la bulbe salongent de manière à former une espèce de tube d’oi sortent les feuilles et la hampe.
Les feuilles sont planes, linéaires, larges de 8–10 millimètres, plas courtes que la hampe, obtuses et un peu calleuses à l’extrémité, glabres avec tout le reste de la plante.
La hampe est comprimée en forme de glaive, longue de deux décimètres, constamment terminée par une seule fleur. Cette fleur sort d’une spathe membraneuse d’une seule pièce, fendue d’un côté à peu près jusqu’au milieu de sa longueur, un peu obtuse au sommet. La fleur est droite, grande, odo-rante; son périgone est d’un jaune plus pale que le godet intérieur, en forme d’entonnoir, à six lobes ouverts, ovales, presque obtus. Le godet intérieur est d’un jaune orangé, de moitié plus court que les lanières externes, à six lobes peu profonds, crénelés et ondules sur les bords.
Les étamines sont insérées sur le tube da périgone, et cachées dans son intérieur: les anthères sont situées au bas du godet; elles sont droites, oblon-gues, jaunes, ainsi que le pollen.
Lovaire est adhérent à la base du périgone, caché sous la spathe. Le style est simple et atteint la hauteur des anthères.
Je n’ai pas vu le fruit.
Le Narcisse de Gouan est originaire des environs de Montpellier. ♃.
Il est tres-rare dans les jardins, et mérite d’y être introduit, soit à cause de son odeur, soit pour la grandeur de sa fleur, qui doublera sans doute avec facilité.
Ce Narcisse na de commun le Narcissus odoras, que d’avoir la fleur odorante elle a godet à six lobes: d’ailleurs, il en dillere évidemment, comme Roth l’a tres-bien observé:
Au reste, il parait que sous le nom de Narcissus odorus on a encore confondu plasieurs autres espèces que nous anrons occasion de faire connaitre dans la suite de cet ouvrage. Après avoir trop distingué les lége es nuances de couleur et de forme qu’ollraient les plantes coltivées, les botanistes sont tombés dans l’excès contraire, et les ont trop négligées: ainsi on sait déjà pour quelques-unes, et on peut présumer avec raison pour plusieurs autres, que sous in meme nom nous confondons des espèces distinctes parmi nos végétaus les plus communs Les travaus récents faits sur les Safrans, les Talipes, les Nareisses, les Chenes, etc., peuvent venir à l’appui de cette assertion. Nous sommes persuade que, lorsqu on aura mieux étudié les Cerisiers, les Pichers, les Poiriers, les Pommiers, les Pruniers, les Froments, ete., on se convaincra que les variétés si disparates de ces utiles végétaux se groupent sous certains chefs de file qui constituaient originairement des espéces différentes.
Fam. des Narcisses. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.