Cette espèce, telle que nous la présentons ici, se distingue très-facilement de toutes les autres, à la longuenr de sa grappe, à ses pédoneules à-peu-près tous égaux en longueur, étalés horizontalement pendant la fleuraison, redressés à la maturation, à ses bractées membraneuses très-pointues au sommet et élargies à la base; enfin à son périgone, dont les lobes sont ouverts, obtus, linéaires-oblongs.
Elle ressemble par son port à l’Ornithogale de Narbonne; mais celui-ci a lex fleurs blanches avec une raie verte sur le dos des segments, et notre plante a les fleurs d’un jaune-verdatre. C’est probablement à l’Ornithogale de Nar-bonne qu’appartient le Stellaris erecta de Mœnch et la figure 6, planche 13, section 4 de Morison, quoique ces deux noms soient cités par Mench comme synonymes de l’Ornithogale des Pyrénées de Linné.
Aiton, et d’après lui, plusieurs auteurs ont cru quon avait jusqu’ici confondu deux espèces sous le nom d’Ornithogale des Pyrénées; mais les caractères d’après lesquels on prétend les distinguer sont si peu importants, que, dans le plus grand nombre des cas, on ne peut déterminer & laquelle des deux espèces d’Aiton appartiennent et les échantillons recueillis dans divers pays et les figures données par les auteurs. C’est ce qui fait que je n’ai pas même osé les distinguer comme variétés.
L’Ornithogale des Pyrénées croit dans les prés et sur les collines de presque toute l’Europe. En France, il est plus commun dans plusieurs provinces que dans les Pyrénées. ♃.
Il fleurit à la fin du printemps et à l’entrée de l’été.
Fam. des Asphodèles. Juss.—Hexandrie monogynie. Lin.
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