Ce petit arbrisseau ne s’élève qu’à la hauteur de deux pieds au plus. Les rameaux étalés, pubescents, grêles, sont garnis d’aiguillons nombreux, blanchâtres, petits, un peu recourbés, et le plus souvent rapprochés deux à deux. Les feuilles, portées par de très-courts pétioles, sont simples, alternes, dentées en scie, d’un vert glauque. L’ovaire est hérissé d’aiguillons nombreux, courts et droits: les lobes du calice sont lancéolés, entiers, simples, aussi munis de quelques aiguillons. Les fleurs naissent solitaires à l’extrémité des rameaux; la corolle se compose de cinq pétales d’un jaune-serin, avec une tache purpurine à leur onglet.
Pallas a donné la figure de cette Rose. On la trouve aussi gravée dans le nouveau Duhamel.
Ce Rosier, qui se distingue de tous les autres par ses feuilles simples, a été rapporté de la Perse, où il est très-commun, par Michaux père, et Olivier. Il a fleuri, pour la première fois, dans le climat de Paris, chez Cers père, auquel Olivier l’avait communiqué. Jusqu’à-présent, on n’a pas pu parvenir à naturaliser, en France, le Rosier à feuilles simples; presque tous les amateurs ont perdu les individus qu’ils possédaient et les pieds francs qui existent encore, en très-petit nombre, sont en général maigres et languissants.
La greffe en fente, ou celle par approche, sur les rameaux du Rosier très-épineux (Rosa spinosissima L.), sont les procédés qu’on a, jusqu’aujourd’hui, employés avec le plus de succès pour le multiplier.
La gravure représente cette Rose telle que nous l’avons peinte, il y a quelques années, sur un pied très-vigoureux qu’on cultivait dans les jardins de la Malmaison.
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