La tige de ce Rosier s’élève ordinairement de quatre à six pieds, et souvent à une plus grande hauteur. Elle est armée d’aiguillons nombreux, étroits, subulés, fins, d’inégale lon-gueur, de couleur jaunâtre. Ses feuilles sont ailées à sept folioles ovales, quelquefois arrondies, dentées, d’un vert pâle, et comme glauques en dessous, à pétioles garnis d’aiguillons avec des stipules découpées. Les fleurs solitaires, inodores, d’un jaune pâle, sont portées par des pédoncules courts et glabres. Les ovaires, globuleux et un peu applatis à leur sommet, sont souvent glabres, mais quelquefois couverts de poils glanduleux: lobes du calice semi-pinnatifides.
Les principaux Iconographes de la Rose jaune de soufre sont: Clusius, Cur. Post. 6, Besler, hortus Eyst., miss Lawrence, et Andrews; elle est encore figurée dans l’Hortus Anglus.
Cet arbuste est, dit-on, originaire du Levant. Généralement ses fleurs s’épanouissent mal sur les jeunes pieds, surtout lorsquils ont été soumis à une taille trop rapprochée: les vieux pieds, abrités et de la pluie et d’un soleil trop ardent, peuvent seuls offrir cette belle Rose dans sa perfec-tion. Tous les terrains comme tous les climats ne lui conviennent pas: elle fleurit dans la France et dans l’Alle-magne; mais, selon le témoignage de M. Andrews, l’arbuste n’a pas encore donné de fleurs dans les jardins de Londres, non plus que dans ceux de ses environs.
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