Cet arbrisseau, rougeâtre et recouvert d’une poussière glauque dans toutes ses parties, forme un buisson dont les tiges s’élèvent jusqu’à huit, et même dix pieds, plus ou moins, selon le site dans lequel il végète. Ses tiges sont armées d’aiguillons fermes et recourbés. Les feuilles, munies à leur base de deux stipules entières, se composent de cinq, sept, et quelquefois de neuf folioles ovales-oblongues, molles au toucher, dentées en scie, glabres, glauques, d’une teinte vineuse, particulièrement en dessous: leur pétiole est muni d’aiguillons jaunâtres. Les fleurs rouges dans leur jeunesse, et d’un blanc-verdâtre dans leur entier développement, sont disposées en bouquet au sommet des rameaux. Chaque pédoncule, court et glabre, est garni, à sa base, d’une bractée lancéolée. L’ovaire, d’abord ovoide, devient presque rond lors de la maturité. Les lobes du calice, entiers et pointus, chargés de poils glanduleux, sont plus longs que les pétales.
On trouve ce Rosier gravé dans les Actes de la société de Lauzanne, et dans le nouveau Duhamel.
L’arbrisseau croît naturellement dans le Dauphiné, les Vosges, et particulièrement dans les lieux humides des montagnes d’Auvergne, où nous en avons vu des buissons de dix pieds de haut.
On le naturalise facilement, et promptement, par la semence.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.