Les tiges de ce Rosier, qui s’élèvent à la hauteur de six à sept pieds, sont armées de quelques aiguillons forts, larges, et crochus; d’autres, plus petits, garnissent le pétiole des feuilles composées de cing à neuf folioles oblongues, poin-tues, dentées en scie, d’un verd foncé, luisantes, comme tomenteuses en dessous. Les fleurs, disposées en panicule, sont légèrement odorantes, blanches et portées par des pédoncules grêles garnis de poils glanduleux. L’ovaire est ovale-oblong, et légèrement velu. Les lobes du calice, deux entiers et trois pinnatifides, sont lancéolés, un peu plus courts que les pétales. Les styles, velus, s’élèvent en une petite colonne de la hauteur des étamines.
Les principaux Iconographes de cette Rose, sont, Tabernaemontanus, J. Bauhin, et miss Lawrence.
Ce Rosier est originaire de Barbarie; Olivier en a vu des arbres, de trente pieds de haut, dans les jardins du Roi de Perse à Ispahan. (Bosc, Nouv. cours d’Agric. 2, pag. 258). A Tunis on extrait de la Rose musquée, par la distillation cette huile odorante dont on fait un si grand commerce dans le Levant. (Desfont. l. c.)
L’arbrisseau craint les grands froids, et demande un abri l’hiver. Il fleurit tard, conserve long-temps ses feuilles, et redoute la serpette.
On cultive une variété à fleurs semi-doubles (c’est la plus répandue), et une autre à fleurs très-doubles.
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