Les branches de cet arbrisseau sont armées d’un assez grand nombre d’aiguillons inégaux, les uns droits, les autres recour-bés. Les feuilles se composent de folioles presque rondes, à dentelure égale, légèrement tomenteuses en-dessous et en leur bord: leur surface est panachée de taches inégales, jaunâtres, disposées sans ordre. Le pétiole qui les supporte est hispide, garni de plusieurs petits aiguillons très-aigus: à sa base, sont des stipules bifides, à bordure denticulée. Les fleurs, très-odo-rantes, presque pleines, terminales, se réunissent en corymbe redressé à lextrémité des rameaux. Les divisions du limbe, trois pinnatifides et deux simples, sont glanduleuses et ciliées sur les bords. Corolle de moyenne dimension, composée de cinq à six rangs de pétales, semblables à ceux de toutes les Roses du groupe des Biferæ dont nous avons déja eu l’occasion de parler plusieurs fois. Fruits ellipsoïdes, et rouges à la maturité.
Ce Rosier n’est véritablement remarquable que par les panachures qui recouvrent ses folioles; encore faut-il dire qu’elles disparaissent souvent, sur les pieds greffés, dès la seconde ou la troisième année. Il en résulte que pour conserver cette sous-variété, qui d’ailleurs est d’un très-bel effet, il faut, tous les ans, la greffer sur églantier, et mieux, sur des pousses vigoureuses du R. Bifera.
M. Goupil fils, receveur-général du département de la Sarthe, qui cultive le Rosier en amateur éclairé, a bien voulu nous envoyer des greffes de cet arbrisseau. et nous mettre sinsi à même d’en donner la figure.
R. germinibus infundibuliformibus pedunculisque hispido-glandulosis; foliolis margine pubescentibus, glandulosis, maculato-variegatis. (N.)
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.