Arbrisseau d’un port très-élégant qui s’élève jusqu’à quatre ou cinq pieds. Ses tiges, d’un rouge-brun, sont hérissées à leur sommet et sur les pousses de l’année, d’une multitude de petits aiguillons presque égaux, très-rapprochés entre eux: les branches adultes présentent de pareils aiguillons, mais entremêlés d’autres plus longs et presque droits. Les feuilles se composent de cinq ou de sept folioles assez petites, la plupart ovales-obtuses, quelques-unes ovales-pointues au sommet, vertes en-dessus, plus pâles en-dessous, inégalement dentées, souvent colorées en leur bord. Elles sont supportées par des pétioles pubescents, rarement aiguillonnés, munis à leur base de stipules étalées, bifides, denticulées. Les fleurs disposées par deux ou trois, naissent à l’extrémité des ramuscules qui croissent le long des branches principales: elles sont légèrement odorantes. Les pédoncules, ainsi que les tubes ovoïdes du calice, sont glabres. Les divisions du limbe, allongées, très-entières, sont velues à l’intérieur, et munies extérieurement de petites glandes sessiles. Corolle de cinq pétales, blancs, ornés, à l’extérieur, de fascies ou bandes longitudinales d’un rose-vif, ce qui donne à la fleur un aspect très-agréable. Le fruit est ovoide, un peu arrondi, et rouge à la maturité.
R. Germinibus ovatis, glabris; pedunculis glabris hispidisse; caulibus ramulisque setis confertissimis minimis subcequalibus tectis; foliolis incequaliter serratis. Thy R. Cand. p. 7, cum fig. Bibl. univ. des sciences, etc., suite de la Bibl. Brit., tom. 10 (avril 1819), p. 282–287, fig.
R. Candolleana elegans, germinibus pedunculisque glabris; foliolis supra viridibus subtus pallidioribus; petiolis villosis subaculeatis; lacinis calrciris intus et margine villosulis, extus glandulis sessilibus proditis; petalis albis, extus rubro-fasciatis. Thy. l. c.
Notre Rosier Redouté à feuilles glauques se rapproche de cette variété par la disposition de ses fleurs; mais il s’en éloigne par ses aiguillons longs, fermes, iné-gaux, plus écartés les uns des autres; par ses folioles simplement dentées, ses pétales blancs, semés de points rougeâtres à l’intérieur et au sommet; mais surtout par une différence notable dans le port.
Le Rosa hispida (Poiret, Ency. vol. 6, p. 286, n° 15), avec lequel on pourrait confondre le R. Candolleana elegans en diffère,
R. Candolleana Pendula, germinibus ovatis, glabris; pedunculis subhispidis; foliolis ellipticis pallide virescentibus, subconcoloribus; fructibus subglobosis, pendulis. Thy. l. c. p. 9.
Cette variété diffère de la précédente par ses folioles beaucoup plus grandes, ses pétales d’un rose-tendre, et ses fruits pendants, comme dans l’Alpina perdulina.
Les ramuscules multiflores, les folioles doublement dentées, les divisions cali-cinales plus longues que le bouton de la fleur, la disposition particulière des aiguillons sétacés, dans le R. Candolleana pendula, l’éloignent suffisamment du R. Pimpinellifolia et du R. Myriacantha. Vulg. La De Candolle à fruits pendants.
R. Candolleana flavescens, germinibus obovatis turgidis pedunculisque glabris; foliolis supra glabris subtus subpubescentibus; petalis pallide Ravescentibus. Thy. l. c. p. 10.
Ce Rosier ne s’élève qu’à un pied ou un pied et demi, au plus; ses fleurs sont d’un jaune pâle: il présente d’ailleurs les mêmes caractères que les précédents dans la disposition des fleurs et la forme des aiguillons. Vulg. La De Candolle à fleurs jaunes.
Ce groupe de Rosiers a été dédié à M. Pyr.-Aug. De Candolle, professeur d’histoire naturelle à Genève, directeur du Jardin de Botanique, et membre de l’Académie des sciences de la même ville. Il a été publié au commencement de 1819, et présenté avec toutes ses différences, dans un opuscule dont nous avons déja parlé p. 19 de ce volume, et auquel nous renvoyons.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.