Arbrisseau rameux, touffu, vigoureux, qui s’élève à plusieurs pieds. Ses branches sont armées d’aiguillons rougeâtres, forts, recourbés, dilatés. Les feuilles se composent de cinq ou de sept folioles arrondies à la base, pointues au sommet, glabres sur les deux faces, vertes et luisantes en-dessus, plus pâles en-dessous, simplement dentées. Elles sont portées par un pétiole velu, garni de quelques petites glandes sessiles et de petits ai-guillons. A sa base, sont deux stipules décurrentes, pointues au sommet, denticulées en leur bordure. Les fleurs, d’une odeur douce et agréable, sont disposées plusieurs ensemble à l’extrémité des rameaux qui croissent le long des branches principales. Les pédoncules qui les supportent, chargés de petites glandes, présentent, à leur base, des bractées allongées ciliées et glan-duleuses. Le tube du calice est ovoïde et glabre. Les divisions du limbe sont pinnatifides à pinnulles presque sétacées. Corolle de trois à quatre rangs de pétales, échancrés en cœur au som-met, d’un rose éclatant. Fruit ovoïde, un peu arrondi et rouge à la maturité.
Ce Rosier, au rapport de S. A. R. Monseigneur le duc d’Or-léans, croît naturellement dans les lieux incultes de l’ile de Bourbon: des graines apportées il y a quelques années, l’ont reproduit dans ses jardins de Neuilly, où le peintre de cet ouvrage à fait son dessin. Son port est très-beau; l’abondance de ses fleurs, quelquefois presque simples, le plus souvent semi-doubles, leur belle couleur comme leur parfum, le feront sans doute rechercher pour l’ornement des jardins paysagistes.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.