Arbrisseau qui sélève à trois pieds, et plus. Ses rameaux élancés, glabres, sont armés d’aiguillons forts et crochus. Les feuilles se composent de cing à sept folioles, ovales-arrondies à la base, pointues au sommet, glabres en-dessus, légèrement pubescentes en-dessous et sur la bordure. Le pétiole qui les supporte est hispide-glanduleux, garni de petits aiguillons crochus et jaunâtres. A sa base sont deux stipules bifides denticulées et glanduleuses en leur bord. Les fleurs sont disposées, plusieurs ensemble, à l’extrémité des rameaux qui croissent le long des branches principales. Les tubes des calices sont ovoï des et glabres. Les pédoncules qui les supportent sont hérissés de poils glanduleux. A la base de chaque pédicelle sont des bractées ovales-allongées, à bords garnis de petites glandes sessiles. Les divisions du limbe, trois pinnatifides et deux simples, sont cotonneuses à l’intérieur et recouvertes de glandes à l’extérieur. Corolle de cinq pétales, assez grands, échancrés au sommet, d’un beau rose-clair. Styles courts, réunis par leurs stigmates, mais non soudés. Les fruits sont d’un rouge-orangé à la maturité.
Nous cultivons ce Rosier qui a fleuri cette année dans nos deux collections. Nous le devons à la complaisance de M. Sabine, secrétaire perpétuel de la société horticultural de Londres, qui a découvert cette intéressante variété du Collina dans le iardin de Lady Monson, et qui lui a donné le nom de cette dame.
Le R. Systylla séloigne de ce Rosier par ses folioles glabres sur les deux faces, et par ses styles soudés.
Le R. Canina en diffère par ses folioles glabres sur les deux faces, et autres caractères.
Enfin le R. Montana s’en éloigne par ses folioles également glabres, mais, seulement, ciliées et glanduleuses en leur bordure.
Le R. Collina Monsoniana semblerait avoir quelques rapports avec le R. Andegavensis de Bastard, à cause des pédoncules munis de poils glanduleux dans les deux espèces; mais ce dernier Rosier offre encore des folioles glabres sur les deux cotés.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.