Arbrisseau très-rameux, semblable à l’églantier jaune dont nous avons donné la figure, mais plus petit dans toutes ses parties, et à tiges couvertes d’un grand nombre d’aiguillons de différente grandeur. Il s’élève à trois pieds ou environ. Ses feuilles se composent de sept, neuf, et parfois de onze folioles d’un vert un peu obscur, petites, presque rondes, glabres sur les deux faces, serraturées et glanduleuses en leur bord. Elles sont portées par un pétiole glabre, muni de quelques petits aiguillons jaunâtres, garni à sa base de deux stipules élargies au sommet, à bords glanduleux. Les fleurs nais-sent, ou solitaires, ou réunies par deux à l’extrémité des ra-muscules qui croissent le long des branches principales. Le tube du calice offre une forme globuleuse un peu déprimée; il est glabre ainsi que le long pédoncule qui le supporte. Les divisions du limbe, quelquefois entières, quelquefois pinnati-fides, sont cotonneuses à l’intérieur, et couvertes, extérieure-ment, d’un grand nombre de glandes sessiles. Corolle de cing pétales assez petits, d’un jaune serin, échancrés en cœur au sommet. La fleur donne une odeur désagréable, mais moins fétide que celle que répand le Rosa eglanteria punicea.
R. germinibus depresso-globosis, pedunculisque glabris, caule aculeis sparsis, rectis, petiolis scabris, foliolis acutis. L. spec. plant. 703.
La Rose tulipe de Du Pont (R. eglanteria tulipa, Gymn. Ros. p. 15) est une sous-variété de ce Rosier.
Ces arbrisseaux croissent en France, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, et en Espagne.
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