Arbrisseau qui s’élève en buisson à deux pieds et demi, ou environ. Ses branches, grêles, rapprochées entre elles, sont armées, surtout dans leur partie supérieure, d’aiguillons courts, inégaux, les plus grands dilatés à leur base. Les feuilles se composent de cinq, rarement de sept folioles, fermes au tou-cher, plus ou moins arrondies, glabres en-dessus, tomenteuses en-dessous, doublement dentées, les dents parfois surmontées de petites glandes. Elles sont portées par un pétiole un peu velu, garni de quelques petits aiguillons, ayant à sa base des stipules décurrentes, bifides, pointues au sommet. Les fleurs, moyennes, sont disposées, plusieurs ensemble, à l’extrémité des rameaux. Le tube du calice est presque ovoïde, et à-peu-près glabre: le pédoncule qui le supporte est muni d’un grand nombre de poils courts et glanduleux. Corolle très-double, à pétales d’un rose un peu vif, ceux du centre roulés et chiffonnés, engagés par leur sommet entre le calice et les styles. Point d’étamines. Styles en partie libres, en partie réunis en faisceau.
L’Agathe Royale fleurit au premier printemps, et ses fleurs se succèdent pendant long-temps. Souvent les pétales extérieurs se couvrent de nuances, ou blanchâtres, ou d’un rouge plus foncé que celui des pétales, ce qui donne à la fleur un aspect très-agréable. Le Rosier connu dans les jardins sous le nom d’Agathe de Provence (Provincialis incarnata), n’est qu’une sous-variété plus pâle de notre Rosier. Peut-être la Rose Belle-Fille des Anglais (R. Belladona), figurée dans Andrews, n’est-elle aussi qu’une autre sous-variété, encore plus pâle, de l’Agathe Royale.
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