Arbrisseau qui s’élève en buisson à la hauteur de trois ou quatre pieds. Ses tiges, d’un vert-obscur, se divisent en rameaux diffus, nombreux, armés d’aiguillons courts, inégaux, rapprochés entre eux. Les feuilles se composent de cinq ou de sept folioles, les unes ovales, les autres arrondies, fermes et cassantes, doublement et finement dentées, glabres en-dessus, velues en-dessous, garnies de quelques glandes en leur bor-dure. Elles sont portées par un pétiole velu, muni de petits aiguillons rares: à sa base, sont deux stipules élargies et den-ticulées. Les fleurs naissent à l’extrémité des rameaux, où elles se réunissent plusieurs ensemble. Les pédoncules qui les soutiennent sont longs et plus ou moins hispides. Les tubes du calice sont en général globuleux; cependant on en rencontre, sur un même arbrisseau, quelques-uns qui présentent une forme ovoïde-allongée. Ces tubes sont hispides-glanduleux, ainsi que les divisions pinnatifides du limbe. Corolle grande, de sept à huit rangs de pétales, d’un rouge-éclatant, et d’une odeur agréable, quoique peu pénétrante.
Nous avons cru pouvoir supprimer le nom bizarre que l’on donne à cette Rose, dans les pépinières, pour y substituer celui de André Du Pont, qui a cultivé le Rosier avec tant de succès, et qui a répandu dans les jardins la plupart des belles espèces qui en font l’ornement. Cet amateur célèbre, né dans le Palatinat, en 1756, est mort à Paris à la fin de 1817.
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