Cet arbrisseau s’élève en buisson à la hauteur de deux pieds et demi, ou environ. Ses branches sont munies, à leur partie supérieure, de poils spinuliformes, courts, entremêlés de glandes: leur partie inférieure est armée de quelques aiguillons courts, inégaux, les uns droits, les autres un peu recourbés. Les cinq folioles dont les feuilles se composent, sont assez. petites, glabres en-dessus, tomenteuses en-dessous, glanduleuses et ciliées en leur bord. Le pétiole qui les supporte, légèrement velu, un peu aiguillonné, est muni, à la base, de stipules bifides et pointues au sommet, denticulées en leur bord. Les fleurs, rarement solitaires, sont presque toujours réunies par trois à l’extrémité des rameaux. Le tube du calice est glabre: il est porté par un pédoncule garni de poils roides et glandu-leux. Les divisions du limbe, trois pinnatifides et deux simples, sont cotonneuses intérieurement et couvertes, à l’extérieur, de petites glandes sessiles. Corolle de cinq pétales, grands, un peu concaves, d’un pourpre assez foncé, recouverts en partie d’un grand nombre de petites taches d’un jaune fauve, rougeâtres, ou d’autres couleurs disposées en ligne longitudinale. Étamines très-nombreuses. Styles réunis en une tête convexe au centre de la fleur. Fruit presque rond, d’abord rougeâtre, enfin noir à la maturité.
Le nom que nous avons imposé à ce Rosier dérive des taches qui recouvrent les pétales des fleurs, lesquelles rappellent celles que l’on remarque sur certaines variétés du genre Stapelia, (Willd. 1, 1277), en faisant observer cependant que, dans ces dernières plantes, les taches sont disposées en lignes trans-versales. Quoique la ressemblance ne soit pas précisément spé-ciale, nous avons cru pouvoir tirer le nom de notre variété de cette particularité dans la fleur, le Rosier ne présentant rien d’assez marquant pour le faire distinguer autrement de l’espèce primitive.
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