Ce Rosier forme un buisson très-touffu qui s’élève jusqu’à six ou sept pieds. Ses branches sont couvertes de poils hispi-des, spinuliformes, les uns flexibles, les autres fermes au tou-cher. Quelques aiguillons assez rares, presque droits, sont épars sur les rameaux, principalement sur ceux de l’année. Ces poils et ces aiguillons persistent, même sur les plus petits ramuscules, pendant toute la durée de la vie de l’arbrisseau. Les feuilles se composent de neuf à onze folioles, petites, ovales-oblongues, doublement dentées, glabres en-dessus, légèrement tomenteuses en-dessous. Le pédoncule qui les supporte est gla-bre, garni de quelques aiguillons très-petits, et muni à la base de deux stipules pointues au sommet. Les fleurs, presque toujours solitaires, naissent à l’extrémité des ramuscules qui croissent le long des principales branches. Le pédoncule qui les supporte est, ainsi que le tube globuleux du calice, couvert de poils hispides. Les divisions du limbe sont très-courtes, en-tières, recouvertes extérieurement de pareils poils. Corolle de six à sept rangs de pétales concaves, d’un blane argenté, échancrés en cœur au sommet. Fruit rond, entièrement hérissé de poils roides, et rougeâtre à la maturité.
Ce Rosier diffère du Pimpinellifolia,
Notre arbrisseau, le plus élégant de tous les Rosiers à fleurs blanches, se couvre au commencement de juin d’une très-grande quantité de Roses parfaitement rondes, et comme faites au tour, surtout si l’on a évité de le tailler. Il remonte quelquefois à l’automne. On cultivait autrefois l’espèce à fleurs simples et roses au jardin du Roi: mais elle est perdue depuis longtemps.
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