Ce petit arbuste s’élève en buisson à la hauteur de deux pieds, ou environ. Ses tiges, diffuses et glabres, sont armées à leur base de quelques aiguillons épars et presque droits. Ses feuilles sont composées de trois ou de cing folioles ovales pointues, doublement dentées, vertes en dessus, plus pâles en-dessous, lavées d’une teinte vineuse. Les fleurs, un peu odorantes, naissent solitaires à l’extrémité des rameaux. L’ovaire arrondi, est supporté par un pédoncule glabre. Les lobes du calice sont quelquefois entiers, mais plus souvent garnis de quelques pinnules. Corolle de cinq pétales, toujours acuminés, de couleur blanche légèrement lavée de rose. Étamines longues, filiformes, contournées, renversées sur les styles comme dans tous les Rosiers des Indes.
On ne doit pas confondre notre Rose avec celle que Curtis a donnée sous le nom de Rosa Semperflorens minima, № 1762 du Bot. mag. Elle ne se rapporte à notre dessin que par la forme pointue et la couleur des pétales, et encore par la teinte vineuse répandue sur la plupart des folioles; mais elle diffère de l’individu qui accompagne notre description, par le tube du calice ovale allongé, par les glandes et les poils dont le Rosier paraît couvert dans toutes ses parties, et par ses nombreux aiguillons.
Les pétales, dans cette jolie variété du Rosier des Indes, sont constamment acuminés, ce qui la distingue de quelques autres sous-variétés dont les fleurs présentent aussi quelquefois ce caractère, mais partiellement, et sans ensemble, comme dans l’Indica pimula, etc. Elle est presque toujours en fleurs, et demande l’orangcrie l’hiver.
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