Arbrisseau qui s’élève en buisson à un pied et demi, ou en-viron. Les tiges sont armées de quelques petits aiguillons épars: parfois, les rameaux florifères en sont dépourvus. Les feuilles se composent de cinq folioles à surface ondulée ou gaufrée, comme celles de l’Indica multipetala, mais plus petites, fermes au toucher, dentées en scie, et glabres. Ces mêmes fo-lioles sont rougeâtres quand elles commencent à se développer. Elles sont portées par des pétioles munis, en-dessous, de quelques petits aiguillons jaunâtres; à leur base sont des stipules étroites, bifides au sommet, denticulées en leur bord. Les fleurs, tantôt solitaires, tantôt réunies par deux, naissent à l’extrémité des rameaux. Les pédoncules qui les supportent sont garnis de poils glanduleux. Les tubes des calices sont presque ronds, comme turbinés et glabres. Corolle de cinq à six rangs de pétales, d’un beau rose nuancé de violet. Les divisions du limbe sont entières, pointues au sommet, cotonneuses à l’intérieur, et glabres à l’extérieur. Le fruit est presque globuleux, et rouge à la maturité.
Cette sous-variété du R. Indica multipetala, se couvre d’un grand nombre de boutons au printemps et dans l’été; mais tous avortent et se détachent avant l’épanouissement dans ces deux saisons. Ce n’est qu’à l’automne, vers le milieu du mois de septembre, que s’ouvrent complètement les boutons nouveaux que ce Rosier produit toujours en abondance. C’est M. le docteur Cartier qui nous a communiqué cet arbrisseau, qu’il a obtenu de semence dans sa belle Roseraie. Il supporte bien les gelées. Il a passé l’hiver dernier (1822) dans nos plates-bandes de terre. de bruyère, et il est aujourd’hui très-vigoureux.
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