Petit arbrisseau qui ne sélève guère qu’à huit ou dix pouces. Il présente un buisson assez touffu, dont les branches sont, presque toujours, dépourvues d’aiguillons; parfois, ce-pendant, on en trouve un ou deux à la base de ceux des rameaux principaux qui sont le plus rapprochés du sol. Les feuilles se composent de trois ou de cinq folioles arrondies à la base, et pointues au sommet, glabres et d’un vert clair en-dessus, plus pâles et quelquefois couvertes, en partie, d’une teinte rougeâtre en-dessous et sur la bordure: elles sont portées par un pétiole coloré, un peu hispide, garni de quelques aiguillons, ayant à sa base deux stipules, bifides, pointues au sommet, denticulées en leur bord. Les fleurs naissent solitai res à l’extrémité des rameaux. Le tube du calice est ovoïde et glabre; le pédoncule est également glabre. Les divisions du limbe sont entières, spatulées ou foliacées au sommet. Ces organes sont légèrement colorés à l’extérieur. Corolle de cinq pétales échancrés en cœur au sommet, d’abord d’un rose tendre, lequel, depuis le milieu de leur limbe, jusqu’à l’extrémité de l’onglet, se convertit, par dégradation, en une couleur blanchâtre: ce phénomène disparaît promptement, et, après deux ou trois jours, les pétales prennent une teinte pourprée et uniforme, comme ceux du R. Indica Linneana, déja figuré dans cet ouvrage. Fruits ellipsoides et rouges, un peu orangés à la maturité.
Notre arbrisseau ne diffère du R. Indica Linneana, que par la teinte bicolore des pétales à la première époque de sa floraison, et par ses tiges plus basses, presque toujours dépourvues d’aiguillons. C’est en 1819 que nous avons obtenu cette belle et nouvelle variété de la semence des fruits de l’Indica Linneana: nous l’avons communiquée dans la même an-née. Le Rosier, comme tous ceux du même groupe, prend facilement de bouture; mais, pour le conserver, il faut l’abriter l’hiver.
R. germinibus oblongo-ovatis pedunculisque glabris; petiolis aculeatis; petalis bicoloribus, caule subinermi. (N.)
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.