Ce Rosier ressemble, par son port et ses autres caractères, au Rosier mousseux à fleurs doubles dont nous avons donné la description, page 41 de cet ouvrage; c’est pourquoi nous n’entrerons dans aucuns détails à son sujet: nous nous contenterons de faire observer qu’il ne diffère du Rosier mousseux ordinaire que par ses fleurs d’un blanc lavé de rose très-tendre. C’est cette modification qui l’a fait nommer rose mousseuse blanche; ce qui, comme on peut en juger, n’est point exact. Les Anglais eux-mèmes, qui ont fourni cet arbuste à la France, n’ont jamais vu sa fleur absolument blanche.
M. Shailler, pépiniériste anglais, a le premier fait connaître cette belle variété, qu’il a obtenue il y a quatre ou cinq ans. On présume qu’elle est hybride de la Rose unique (R. Centifolia nivea) et de la Mousseuse ordinaire: il est certain qu’elle offre un peu du caractère de ces deux Roses. M. Boursault l’a introduite en France, et elle s’est ensuite propagée chez nos pépiniéristes qui sont parvenus à la naturaliser. On en trouve en effet de très-beaux pieds chez MM. Vilmorin, Cels et Noisette; toutefois nous devons dire que ce Rosier n’est pas encore très-répandu.
Andrews, dans sa Monographie des Roses, s’est appliqué à décrire et à figurer en même temps les variétés connues de cet arbuste. Voici l’énumération qu’il en donne.
Le Rosier mousseux blanc demande une exposition abritée; il ne réussit bien que dans un terrain sablonneux et un peu humide.
Voyez pages 39 et 42 de cet ouvrage.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.