Cette variété ne diffère de la Rose mousseuse simple dont nous avons donné la description (page 39); que par ses fleurs très-doubles, de plusieurs rangs de pétales, ceux du centre chiffonnés, roulés sur eux-mêmes, et laissant à peine apercevoir les styles saillants et divergents. Elles acquièrent, comme certaines variétés du Rosier à cent feuilles, un volume souvent considérable, et nous en avons vu du diamètre de plus de trois pouces.
On trouve cette Rose gravée dans les ouvrages de Miller, de miss Lawrence, de Roessig, et d’Andrews. Elle est encore figurée dans l’Hortus Anglus, et dans le Curtis Magazine.
Nous ignorons si c’est d’après sa propre expérience que M. Roessig dit, dans la description qu’il a donnée de cette Rose (№6), qu’elle croit naturellement sur les Alpes. Gest un point de géographie botanique qu’on ne connaissait pas encore, car aucun naturaliste, avant lui, n’avait indiqué sa patrie. D’un autre côté M. Andrews la regarde comme indigène à l’Angleterre, par la raison, dit-il, qu’il a toujours entendu parler de l’exportation de Parbuste, et jamais de son importation (since we have never heard of any importations of this species, but of frequent exportations). A cet égard, indépendamment de ce qu’une conclusion de cette espèce est inadmissible en histoire naturelle, nous ferons observer qu’il n’est pas rare de voir les Iconographes anglais considérer beaucoup de plantes comme indigènes au sol de leur pays, toutes les fois que le lieu dans lequel elles végètent naturellement leur est inconnu, circonstance qui doit faire rejeter toutes les assertions de ce genre.
Au surplus, le Rosier Mousseux à fleurs doubles, aujourd’hui très-répandu dans nos jardins, en est l’un des plus beaux ornements par la magnificence de sa fleur, et par son parfum.
Sa culture est la même que celle que l’on donne au Rosier à cent feuilles, dont il ne paraît différer, d’ailleurs, que par l’espèce de mousse qui enveloppe le calice.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.