Son arbrisseau, frêle, s’élevant à peine à un pied et demi, en tout semblable au Rosier Pompon à fleurs doubles dont nous avons donné la description, tome I, p. 65 de cet ouvrage, avec ces seules différences que celui dont nous offrons aujourd’hui la figure, est un peu moins aiguillonné, et qu’il présente des fleurs rarement à cinq et presque toujours à six ou à sept pétales au plus, dont quelques-uns sont munis d’une pointe particulière. Les fruits, qui parviennent à maturité, sont petits, allongés et rouges; mais ils avortent souvent.
Le Rosier Pompon est hybride du Rosier à cent feuilles et du Rosier de Provins: il est comme eux susceptible de se reproduire par la semence; et c’est ainsi qu’il est devenu le type d’une espèce particulière. Telle a été, au reste, l’opinion de M. De Candolle, qui l’a présentée comme espèce dans la 3e édition de la Flore française. Beaucoup d’auteurs ont classé le Pompon parmi les Rosiers à cent feuilles; mais il en diffère,
Rosa germinibus ovatis hispidis aut subhispidis; pedunculis hispidis aculeolatis; foliolis simpliciter serratis, serraturis glanduloso-ciliatis; floribus gemellis ternatisve, raro solitaris; caule aculeato. (N.)
R. Pomponia bicolor. (N.) Pétales de la circonférence presque blancs, ceux du centre d’un beau rose: très-petite fleur. On ne doit pas confondre ce Rosier avec celui que les pépiniéristes ont répandu; depuis quelques années, dans le commerce, sous le nom de Pompon blanc, lequel n’est qu’un hybride du R. Alba et du Gallica, dont il participe évidemment. La fleur de celui-ci, d’ailleurs, beaucoup plus grande que celle du Pompon ordinaire, présente une particularité remarquable dans sa floraison: d’abord d’un rose-tendre, elle devient blanche en peu de temps; ses pétales alors se renversent en-dehors et offrent une Rose arrondie comme la fleur du Viburnum opulus (la boule de neige), circonstance d’après laquelle nous l’avons nommée Rosa Viburnum. C’est un Rosier à examiner, et dont nous n’avons pu, jusqu’à-présent, assigner la place.
A l’égard du Rosier Pompon blanc, de M. Noisette, dont nous avons parlé ailleurs, nous ne l’avons pas encore vu en fleurs.
Indépendamment des noms vulgaires que l’on donne à ces Rosiers, et que nous avons énumérés, on les appelle encore, sans distinction, dans les pépinières, Pompon pygmée; Pompon rouge; Pompon des Alpes; Pompon de Dijon; Rosier de Meaux (Rosa meldensis) Bot. cult. etc.
Les variété β, y et ε, sont très-communes; les autres, sur-tout la variété α, sont peu répandues.
Voir ce que nous avons dit de la culture du Rosier Pompon, vol. 1, p. 66.
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