Les tiges du Rosier Pompon forment des buissons rameux qui s’élèvent peu: elles sont armées d’aiguillons épars, grêles, presque droits. Les feuilles sont composées de cinq folioles, ovales, ridées, d’un vert clair, tomenteuses en-dessous, simplement dentées, un peu ciliées, glanduleuses en leur bord, et portées par des pétioles velus. Les feuilles supérieures n’ont que trois folioles. Les fleurs, d’une odeur suave, le plus souvent disposées deux à deux à l’extrémité des ramuscules, sont supportées par des pédoncules hispides couverts, ainsi que l’ovaire et les lobes pinnatifides du calice, de glandes noires pédicel-lées, un peu visqueuses. La corolle très-double, se compose d’un grand nombre de pétales d’une jolie couleur rose, qui prend une teinte plus foncée à mesure qu’ils sont plus près du centre de la fleur.
Cette Rose est figurée dans le Curt. mag. № 407, comme une variété de la Provincialis. Elle est aussi gravée dans le Nouv. Duham.
Il est vraisemblable que le Rosier Pompon est une variété obtenue par la culture, soit du Rosier à cent feuilles, soit du Rosier de Provence, avec lesquels il a de très-grands rapports.
On en connaît plusieurs variétés, savoir:
Les jardiniers présentent encore plusieurs autres variétés dont les fleurs sont plus ou moins grandes: mais leur identité avec notre Rosier n’est pas bien constatée.
On doit observer, par rapport à la culture de cette espèce, que ses tiges et ses principaux rameaux se dessèchent presque toujours dans l’année: il en résulte qu’on doit les rabattre jusqu’au pied après la floraison. Par ce procédé, l’arbuste donne des rejets nouveaux destinés à reproduire des Roses au printemps suivant. Il se multiplie par le déchirement des vieux pieds en automne.
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