Cet arbrisseau s’élève en un buisson touffu à la hauteur de quatre pieds, au plus. Ses branches sont hérissées d’un grand nombre d’aiguillons inégaux, fermes, rapprochés entre eux, la plupart presque droits. Les feuilles se composent de sept, rarement de neuf folioles, un peu visqueuses, ovales-arron-dies, légèrement pubescentes en-dessus, à dentelure double et glanduleuse: elles sont portées par un pétiole pubescent, chargé de glandes, garni de quelques petits aiguillons crochus, ayant à sa base des stipules entières, à bords glanduleux. Les fleurs, assez petites, sont disposées par deux ou trois à l’extrémité des rameaux; il est assez rare de les trouver solitaires. Le pédoncule ainsi que le tube ovoïde du calice sont hérissés de poils roides surmontés de glandes. Les divisions du limbe sont. pinnatifides et spatulées au sommet. Corolle de cinq pétales d’un rose-pâle, un peu jaunes vers l’onglet. Styles velus, et très-courts.
Ce Rosier n’est recherché que par ceux qui forment des collections; car son aspect n’est pas agréable, et il ferait peu d’effet dans les jardins d’ornement. Du Pont l’a obtenu de semence et communiqué aux curieux vers l’année 1810. Il a de grands rapports avec le R. Rubiginosa triflora, de M. le professeur Rau, dont il ne diffère que par les nombreux aiguillons qui couvrent ses tiges. Il se plaît à l’exposition du midi, et donne des fleurs pendant plus d’un mois, sur-tout si on l’abandonne à lui-même, et si l’on évite de le tailler.
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