Ce Rosier s’élève en buisson à la hauteur de deux ou trois pieds. Ses tiges, glabres et vertes, sont armées d’aiguillons longs et recourbés, mais sur les branches adultes ou les rameaux stériles seulement, car les rameaux florifères en sont presque dépourvus. Les folioles sont ovales-oblongues, pointues à la base et au sommet, glabres en-dessus, tomenteuses et munies en-dessous comme sur leur bordure, d’un grand nombre de glandes visqueuses et sessiles. Le pétiole est garni de quelques petits aiguillons verdâtres, et recouvert de pareilles glandes: à sa base sont des stipules bifides, pointues au som-met, très-entières et glanduleuses en leur bord. Les fleurs, latérales et terminales, croissent à l’extrémité des rameaux où elles se réunissent en une espèce d’ombelle. Les tubes des ca-lices, de forme sphéroïde, sont ordinairement glabres: par-fois aussi, on en trouve quelques-uns recouverts d’un léger duvet qui n’est visible qu’à l’aide de la loupe. On rencontre les mêmes accidents dans les pédicelles qui les supportent. Chacun de ces pédicelles, excepté celui du milieu, qui n’est qu’une prolongation du pédoncule commun, est muni de petites bractées ovales-pointues et glanduleuses. Les bractées propres au pédoncule commun sont plus ou moins foliacées. Les divisions du limbe, trois pinnatifides et deux simples, sont en général pointues au sommet; mais ces organes varient dans leur dési-nence, car on en trouve de spatulés, et d’autres qui sont fo-liacés. La corolle, de dimension moyenne, se compose de deux ou trois rangs de pétales roses, blancs vers l’onglet; ceux du centre un peu chittonés. Les styles sont velus, et un peu plus saillants qu’ils ne le sont, en général, dans les autres variétés du groupe des Rosiers rouillés. Fruit globuleux, d’un rouge vif, et couronné par les divisions persistantes du calice.
Cet arbuste, par la disposition et la forme de ses folioles, munies de glandes, semblerait se rapprocher du R. Sepium; mais ce dernier en diffère,
C’est M. Du Pont qui a propagé en France ce Rosier, qui était d’ailleurs très-anciennement connu, puisque, selon une tradition anglaise, il était dédié à Elisabeth, reine d’Angleterre. Voyez vol. 1, p. 94 de cet ouvrage.
The original French description of this flower is transcribed here from original scans rather than using an automated translation service to preserve the author’s original voice in the time it was written. Automated translation is available but can be prone to mistakes.