Arbrisseau rameux qui, comme son type, s’élève à la hauteur de quatre ou cinq pieds. Ses branches sont armées d’aiguillons assez nombreux, recourbés, un peu blanchâtres. Ses feuilles se composent de cinq, ou de sept folioles, petites, chaque paire écartée l’une de l’autre, un peu moins, cepen-dant, que dans l’espèce à cinq pétales; elles sont pointues au sommet et à la base, lisses en-dessus, munies, en-dessous, de quelques glandes, à dents serraturées et glanduleuses. Le pétiole qui les supporte, également glanduleux, est garni de petits aiguillons. A sa base se trouvent deux stipules bifides denticulées en leur bord. Les fleurs sont quelquefois solitaires; mais à l’extrémité des rameaux les plus vigoureux, on en trouve souvent trois ou quatre réunies. Le pédoncule qui les supporte, ainsi que le tube ovoïde du calice, sont glabres. Les divisions du limbe, deux pinnatifides et deux simples, sont garnies, à l’intérieur, d’un duvet blanchâtre. Corolle de quatre à cinq rangs de pétales d’un rouge-pâle, blancs vers l’onglet, échancrés en cœur au sommet. Styles presque glabres, comme réunis en faisceau.
Cet arbrisseau a fleuri, pour la première fois, l’été dernier, chez M. Cugnot, qui l’a obtenu de semence. Ses fleurs sont élégantes et se montrent au commencement de juin: il est très-robuste, et n’exige aucune culture; tous les terrains et toutes les expositions lui conviennent. Il ne faut pas le tailler.
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